“La Relation d’Aide par le Toucher®” est une thérapie brève à médiation corporelle dont le but est d’aider à la résolution des troubles psychosomatiques et des difficultés de vie dans une optique globale corps-esprit. Elle utilise un protocole et des outils précis enseignés dans la Formation à La Relation d’Aide par le Toucher® et qui ont prouvé leur efficacité par l’expérience. Elle se définit concrètement par les éléments suivants :
✔ Travail sur une série de séances avec fixation d’un objectif dans le corps et dans la vie
L’objectif est déterminé avec le patient à partir de sa demande et d’une anamnèse psychosomatique (par exemple croix de vie). Il peut être redéfini pendant la série de séances. Si le praticien en Relation d’Aide par le Toucher® propose une aide d’une autre nature ou sous une autre forme, il doit avertir son patient qu’il ne s’agit pas de Relation d’Aide par le Toucher®.
✔ Toucher de détente, toucher physique et énergétique sur des zones de tensions spécifiques du corps associés à une conscience respiratoire pour aider à une amélioration des symptômes corporels
Les tensions corporelles, les déséquilibres organiques et énergétiques se retrouvent généralement dans des étages et zones précises du corps. D’autres outils de toucher physique ou énergétique peuvent compléter (et non pas remplacer) ceux enseignés dans la formation à condition qu’ils s’intègrent dans la méthode globale transmise dans la formation.
✔ Accompagnement émotionnel et intégration verbale des vécus du patient avec des outils spécifiques (ressenti corporel, souvenirs, images intérieures, clarification relationnelle, …) pour aider à des changements de vie
Les intégrations verbales se font, à partir du vécu pendant et après le toucher, avec les techniques enseignées dans la formation qui peuvent être complétées par d’autres techniques d’accompagnement thérapeutique auxquelles s’est formé le praticien. Elles sont la continuité et le complément indispensable de l’aide apportée par le toucher.
✔ Accueil, prise en charge et accompagnement du patient selon la démarche enseignée dans la formation
Le praticien s’abstient de proposer des solutions au patient à travers : l’interprétation, le conseil, la prescription ou référence à des croyances. Il propose une aide personnalisée qu’il adapte à la problématique et au rythme du patient tout en restant dans le cadre de La Relation d’Aide par le Toucher®.
Lorsqu’un praticien certifié en Relation d’Aide par le Toucher® s’est formé à d’autres méthodes, il doit clarifier auprès de son patient quelle approche il lui propose et rester cohérent dans sa pratique avec ce patient. Il s’engage à ne pas utiliser d’autre méthode sous couvert de La Relation d’Aide par le Toucher®.
Dans le monde de l’accompagnement, une génération nouvelle d’usagers voit le jour : celle de citoyens libres et responsables, en désir d’évolution, de conscience, de sens et de mieux-être. Dans cette quête, ils expriment le besoin de trouver une source
de réponse en eux-mêmes, mais ressentent parfois le besoin d’être accompagnés par un professionnel.
Nous, praticiens, signataires de cette charte, désireux de répondre à ce besoin nouveau, souhaitons définir un cadre éthique auquel pourront se référer les
bénéficiaires de nos services et toutes les instances ou institutions qui le désireraient.
Au-delà de cette nécessité d’éthique professionnelle, cette charte pourrait poser les prémices d’une éthique de la rencontre humaine.
La Déclaration universelle des Droits de l’Homme, en tant que référence contemporaine des comportements humains, en constitue les fondations
indiscutables.
Venant d’horizons divers avec des formes, des expériences et pratiques variées, nous
savons que la diversité favorise la richesse de l’accompagnement. Nous la considérons comme nécessaire et reconnaissons aux accompagnants et accompagnés, le droit de bénéficier pleinement et librement de cette diversité dans le cadre de leur responsabilité d’adulte.
Nous prenons en compte les équilibres complexes de la personne dans sa réalité physique, psychique et spirituelle.
Nous posons que les êtres que nous accompagnons s’inscrivent dans un rapport
d’égalité avec nous-mêmes. Nous partons de l’a priori que nous “ne savons pas à la place de la personne”. Une interaction enrichissante se manifeste entre notre expérience et ce dont la personne nous rend témoin dans sa façon d’expérimenter et de découvrir les ressources déposées en elle par la vie. Chacun peut alors apprendre de chacun.
Ce rapport d’égalité à construire devrait aboutir (par exemple) à ce que les personnes accompagnées ne nourrissent pas à l’égard de leur accompagnant,
des images qui ne correspondent pas à la réalité (glorification, dénigrement…).
Il induit aussi que la décision d’interrompre un accompagnement est le fruit d’une décision libre de la part de l’accompagné ou d’une concertation où chacun est respecté.
Notre pratique s’appuie sur une approche bienveillante faite d’écoute, de compassion, de conseil ou de soins, dans le respect majeur de la liberté de la conscience et des sentiments de la personne.
Le respect de cette liberté implique que nos propositions ou explications s’adaptent à chaque bénéficiaire de façon à être assimilées et intégrées par eux.
Nos pratiques (quelles qu’elles soient) nécessitent, pour être mises en œuvre, un accord dialogué et accepté.
Les temps de maturation des étapes de développement doivent être respectés.
Nous veillons à garder active et vivante la dynamique nécessaire à l’accomplissement
de cette tâche, par tous les moyens de travail sur nous-mêmes, de supervision, de formation, d’ouverture aux autres et au monde correspondant aux nécessités de notre parcours.
Notre démarche se différencie de l’attitude “médicale” impliquant un diagnostic, un pronostic, un traitement prescrit par un « spécialiste » à un “patient ».
Elle s’inscrit dans un domaine où la conscience, dans son origine mystérieuse, est en constante relation avec un “inconscient” (non limitatif dans sa définition).
Les praticiens s’engagent à la prise en compte essentielle de cette difficulté/richesse de l’individualité humaine.
En fonction de quoi… l’accompagnant s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation de la volonté propre des bénéficiaires.
Par extension, il incite ses usagers à la vigilance face à des mouvements, groupes ou individus qui ne respecteraient pas cette éthique.
Nous sommes tenus, dans le cadre du strict respect de la loi, au secret professionnel. Nous nous engageons à ne « parler » en aucun cas de nos bénéficiaires à quiconque, sauf dans le cadre d’une supervision, elle-même tenue au secret professionnel.
Notre implication émotionnelle existe naturellement, mais elle se veut toujours au service d’une meilleure connaissance de nous-mêmes et de l’aide à apporter objectivement, sans être orientée de façon captatrice vers notre intérêt affectif ou pécuniaire.
Le praticien se garde en particulier, de toute attitude à prolonger la relation d’accompagnement ou de soin à son profit.
Nos tarifs sont clairement affichés au départ avec des règles précises qui respectent
les intérêts de chacun. Ces tarifs sont raisonnablement adaptés aux services fournis,
tout en tenant compte de nos besoins particuliers.
Ils sont définis en fonction d’un principe qui accorde la priorité à l’intérêt culturel de l’activité sur les aspects de marchandisation.
Ces capacités peuvent être :
A ) Les signataires reconnaissent par expérience qu’aucun diplôme seul, aussi brillant soit-il, sans pratique expérientielle spécifique, ne suffit à conférer à quiconque la qualité de professionnel de l’accompagnement et du mieux-être.
B) La Justice, française ou européenne, sert d’arbitrage éventuel en cas de litige entre un signataire et une personne bénéficiaire de son aide. Pour les signataires de cette charte, l’absence de diplôme universitaire n’est pas un argument suffisant pour disqualifier un praticien. Il est possible de s’appuyer sur cette charte pour répartir
les responsabilités.
Toute évaluation de celles-ci respecte le choix libre de deux adultes dont l’un a choisi en connaissance de cause d’être accompagné par l’autre.
En recevant le « CERTIFICAT DE PRATICIEN EN TECHNIQUES DE TOUCHER® »,
je m’engage à respecter strictement les règles déontologiques suivantes :
Informer le client sur le déroulement de la séance :
Ne pas discréditer un collègue devant un client ou un autre collègue.