Engagement et Déontologie

En tant que praticien certifié en accompagnement psychocorporel et massage bien-être, ma pratique repose sur des principes éthiques solides et un engagement profond envers le respect de l’intégrité et du bien-être de chaque personne. Fidèle à une approche respectueuse et bienveillante, je m’engage à adhérer aux codes de déontologie et aux chartes éthiques suivants, garantissant ainsi une pratique sécurisée, respectueuse et alignée sur des valeurs humaines essentielles.
Geoffrey Morelle
relation d'aide par le toucher

Engagement à la pratique de la Méthode LA RELATION D’AIDE PAR LE TOUCHER®

“La Relation d’Aide par le Toucher®” est une thérapie brève à médiation corporelle dont le but est d’aider à la résolution des troubles psychosomatiques et des difficultés de vie dans une optique globale corps-esprit. Elle utilise un protocole et des outils précis enseignés dans la Formation à La Relation d’Aide par le Toucher® et qui ont prouvé leur efficacité par l’expérience. Elle se définit concrètement par les éléments suivants :

✔ Travail sur une série de séances avec fixation d’un objectif dans le corps et dans la vie

L’objectif est déterminé avec le patient à partir de sa demande et d’une anamnèse psychosomatique (par exemple croix de vie). Il peut être redéfini pendant la série de séances. Si le praticien en Relation d’Aide par le Toucher® propose une aide d’une autre nature ou sous une autre forme, il doit avertir son patient qu’il ne s’agit pas de Relation d’Aide par le Toucher®.

✔ Toucher de détente, toucher physique et énergétique sur des zones de tensions spécifiques du corps associés à une conscience respiratoire pour aider à une amélioration des symptômes corporels

Les tensions corporelles, les déséquilibres organiques et énergétiques se retrouvent généralement dans des étages et zones précises du corps. D’autres outils de toucher physique ou énergétique peuvent compléter (et non pas remplacer) ceux enseignés dans la formation à condition qu’ils s’intègrent dans la méthode globale transmise dans la formation.

 Accompagnement émotionnel et intégration verbale des vécus du patient avec des outils spécifiques (ressenti corporel, souvenirs, images intérieures, clarification relationnelle, …) pour aider à des changements de vie

Les intégrations verbales se font, à partir du vécu pendant et après le toucher, avec les techniques enseignées dans la formation qui peuvent être complétées par d’autres techniques d’accompagnement thérapeutique auxquelles s’est formé le praticien. Elles sont la continuité et le complément indispensable de l’aide apportée par le toucher.

✔ Accueil, prise en charge et accompagnement du patient selon la démarche enseignée dans la formation

Le praticien s’abstient de proposer des solutions au patient à travers : l’interprétation, le conseil, la prescription ou référence à des croyances. Il propose une aide personnalisée qu’il adapte à la problématique et au rythme du patient tout en restant dans le cadre de La Relation d’Aide par le Toucher®.

Lorsqu’un praticien certifié en Relation d’Aide par le Toucher® s’est formé à d’autres méthodes, il doit clarifier auprès de son patient quelle approche il lui propose et rester cohérent dans sa pratique avec ce patient. Il s’engage à ne pas utiliser d’autre méthode sous couvert de La Relation d’Aide par le Toucher®.

 
 

Accompagner par l'éthique - Charte des professionnels

Répondre à un besoin culturel nouveau

Dans le monde de l’accompagnement, une génération nouvelle d’usagers voit le jour : celle de citoyens libres et responsables, en désir d’évolution, de conscience, de sens et de mieux-être. Dans cette quête, ils expriment le besoin de trouver une source
de réponse en eux-mêmes, mais ressentent parfois le besoin d’être accompagnés par un professionnel.

Nous, praticiens, signataires de cette charte, désireux de répondre à ce besoin nouveau, souhaitons définir un cadre éthique auquel pourront se référer les
bénéficiaires de nos services et toutes les instances ou institutions qui le désireraient.

Au-delà de cette nécessité d’éthique professionnelle, cette charte pourrait poser les prémices d’une éthique de la rencontre humaine.

La Déclaration universelle des Droits de l’Homme, en tant que référence contemporaine des comportements humains, en constitue les fondations
indiscutables.

Nos engagements en tant que signataires de la charte :

Diversité des approches :

Venant d’horizons divers avec des formes, des expériences et pratiques variées, nous
savons que la diversité favorise la richesse de l’accompagnement. Nous la considérons comme nécessaire et reconnaissons aux accompagnants et accompagnés, le droit de bénéficier pleinement et librement de cette diversité dans le cadre de leur responsabilité d’adulte.

Globalité :

Nous prenons en compte les équilibres complexes de la personne dans sa réalité physique, psychique et spirituelle.

Égalité :

Nous posons que les êtres que nous accompagnons s’inscrivent dans un rapport
d’égalité avec nous-mêmes. Nous partons de l’a priori que nous “ne savons pas à la place de la personne”. Une interaction enrichissante se manifeste entre notre expérience et ce dont la personne nous rend témoin dans sa façon d’expérimenter et de découvrir les ressources déposées en elle par la vie. Chacun peut alors apprendre de chacun.

Ce rapport d’égalité à construire devrait aboutir (par exemple) à ce que les personnes accompagnées ne nourrissent pas à l’égard de leur accompagnant,
des images qui ne correspondent pas à la réalité (glorification, dénigrement…).
Il induit aussi que la décision d’interrompre un accompagnement est le fruit d’une décision libre de la part de l’accompagné ou d’une concertation où chacun est respecté.

Bienveillance, Liberté :

Notre pratique s’appuie sur une approche bienveillante faite d’écoute, de compassion, de conseil ou de soins, dans le respect majeur de la liberté de la conscience et des sentiments de la personne.

Le respect de cette liberté implique que nos propositions ou explications s’adaptent à chaque bénéficiaire de façon à être assimilées et intégrées par eux.

Nos pratiques (quelles qu’elles soient) nécessitent, pour être mises en œuvre, un accord dialogué et accepté.

Les temps de maturation des étapes de développement doivent être respectés.

L’accompagnant est en recherche constante :

Nous veillons à garder active et vivante la dynamique nécessaire à l’accomplissement
de cette tâche, par tous les moyens de travail sur nous-mêmes, de supervision, de formation, d’ouverture aux autres et au monde correspondant aux nécessités de notre parcours.

Autorité du professionnel de l’accompagnement :

Notre démarche se différencie de l’attitude “médicale” impliquant un diagnostic, un pronostic, un traitement prescrit par un « spécialiste » à un “patient ».

Elle s’inscrit dans un domaine où la conscience, dans son origine mystérieuse, est en constante relation avec un “inconscient” (non limitatif dans sa définition).

Les praticiens s’engagent à la prise en compte essentielle de cette difficulté/richesse de l’individualité humaine.

En fonction de quoi… l’accompagnant s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation de la volonté propre des bénéficiaires.

Par extension, il incite ses usagers à la vigilance face à des mouvements, groupes ou individus qui ne respecteraient pas cette éthique.

Secret professionnel :

Nous sommes tenus, dans le cadre du strict respect de la loi, au secret professionnel. Nous nous engageons à ne « parler » en aucun cas de nos bénéficiaires à quiconque, sauf dans le cadre d’une supervision, elle-même tenue au secret professionnel.

Pudeur, moeurs :

  • Nous posons que sont proscrits et considérés comme des passages à l’acte non justifiables par de prétendus “mobiles thérapeutiques”, les manœuvres de séduction affective ou sexuelle, les attouchements de nature sexuelle, la relation sexuelle elle-même dans le cadre de la relation d’accompagnement.
  • Une déclaration verbale ou de fait d’un lien de séduction avéré, d’un sentiment amoureux de la part d’un praticien, entraîne une rupture du contrat
    d’accompagnement.
  • Dans tous ces cas, ces attitudes ne peuvent avoir lieu sans rupture immédiate du contrat qui lie les protagonistes et rend caduque la relation d’accompagnement ou de soins.
  • Et dans le cas où l’accompagné, adulte et responsable, accepte le changement de statut de la relation, seule une relation humaine naturelle peut-être poursuivie, hors contrat, hors d’un cadre professionnel et d’une rémunération.

Implication émotionnelle :

Notre implication émotionnelle existe naturellement, mais elle se veut toujours au service d’une meilleure connaissance de nous-mêmes et de l’aide à apporter objectivement, sans être orientée de façon captatrice vers notre intérêt affectif ou pécuniaire.

  • Cette attitude exige la vigilance du praticien sur lui-même, à se garder de ses propres projections, attentes, désirs de puissance et par là, lorsque nécessaire, à accepter une supervision confraternelle.

Le praticien se garde en particulier, de toute attitude à prolonger la relation d’accompagnement ou de soin à son profit.

  • Ceci implique une bonne connaissance pratique et vécue du jeu des transferts et contre-transferts. Ces termes étant pris dans leur sens large et nouveau qui
    veut que toute relation humaine quelle qu’elle soit, comporte une dimension transférentielle.

Rémunération :

Nos tarifs sont clairement affichés au départ avec des règles précises qui respectent
les intérêts de chacun. Ces tarifs sont raisonnablement adaptés aux services fournis,
tout en tenant compte de nos besoins particuliers.

Ils sont définis en fonction d’un principe qui accorde la priorité à l’intérêt culturel de l’activité sur les aspects de marchandisation.

Selon ces objectifs, les praticiens ont la possibilité de se justifier en fonction de leurs capacités à accompagner.

Ces capacités peuvent être :

  • acquises comme une extension intuitive et expérimentale d’une activité précédemment validée par un parcours universitaire,
  • acquises par connaissances et expériences reçues dans un cadre structuré pour transmettre la pratique en question,
  • acquises par connaissances et expériences reçues de personnes expérimentées,
  • acquises par connaissances et expériences autodidactes confrontées à d’autres,
  • innées, puis développées, confrontées, au gré des parcours de vie et de rencontres des praticiens,

A ) Les signataires reconnaissent par expérience qu’aucun diplôme seul, aussi brillant soit-il, sans pratique expérientielle spécifique, ne suffit à conférer à quiconque la qualité de professionnel de l’accompagnement et du mieux-être.

B) La Justice, française ou européenne, sert d’arbitrage éventuel en cas de litige entre un signataire et une personne bénéficiaire de son aide. Pour les signataires de cette charte, l’absence de diplôme universitaire n’est pas un argument suffisant pour disqualifier un praticien. Il est possible de s’appuyer sur cette charte pour répartir
les responsabilités.

Toute évaluation de celles-ci respecte le choix libre de deux adultes dont l’un a choisi en connaissance de cause d’être accompagné par l’autre.

relation d'aide par le toucher

Engagement à la pratique du massage - Praticien en techniques de Toucher®

En recevant le « CERTIFICAT DE PRATICIEN EN TECHNIQUES DE TOUCHER® »,
je m’engage à respecter strictement les règles déontologiques suivantes :

L’attitude vis-à-vis du client

  • Offrir une qualité de présence soignée (état disponible et attentif) et identique pour chaque client.
  • Respecter le secret professionnel ou la confidentialité.
  • Laisser au client la liberté complète d’interrompre la séance ou de ne pas reprendre rendez-vous.
  • Veiller au confort et à la propreté du lieu et du matériel ainsi qu’à mon hygiène personnelle.
  • M’interdire et interdire toute pratique sexuelle avec le client pendant et en dehors des séances.
  • S’interdire et interdire tout passage à l’acte violent.

Compétences et limites

  • Entretenir et améliorer ma compétence.
  • Connaître et ne pas dépasser les limites de ma compétence.
  • Mettre en place des séances de supervision en cas de difficultés rencontrées dans la pratique.
  • Orienter le client vers un autre praticien si besoin.

Clarté et justesse des conditions de la pratique

Informer le client sur le déroulement de la séance :

  • Prix
  • Horaire et durée
  • Gestion des retards et désistements
  • Information et publicité

Attitude envers les collègues

Ne pas discréditer un collègue devant un client ou un autre collègue.

Code de déontologie des masseur·se·s, praticien·ne·s en massages bien-être.

Champ d’application

Le code de déontologie rassemble des principes éthiques et devoirs communs à l’ensemble des métiers du massage tels que définis par la Fédération française de massages bien‐être. Le massage bien‐être est un accompagnement personnalisé, par le toucher, utilisant un ensemble de techniques manuelles pour favoriser, entretenir et optimiser le bien‐être global du client. Le massage bien‐être constitue un univers professionnel spécifique. Il ne relève ni du champ du modelage et de l’esthétique, ni du champ du massage thérapeutique tel que défini par le code de la santé publique. Le présent code de déontologie s’applique aux masseur·se·s, praticien·ne·s en exercice, ainsi qu’aux stagiaires en formation, aux formateur·trice·s et aux organismes de formation.

Éthique des masseur·se·s, praticien·ne·s en massages bien‐être

Bienveillance et probité

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être fait preuve de bienveillance à l’égard de son client et de probité en toutes circonstances. Dans l’exercice de son art, il·elle prend en considération l’ensemble des spécificités physiques et psychologiques de son client.

Non discrimination

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut refuser de fournir des services à une personne pour des raisons de race, de sexe, d’orientation sexuelle, d’état civil, d’âge, de religion, de convictions politiques, d’origine ethnique ou nationale, de condition sociale ou de handicap. Toutefois, et selon ses choix professionnels et sa formation, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être peut se spécialiser dans une pratique ou un public. Cette spécialisation doit être explicite. Dès lors qu’elle n’autorise pas un niveau satisfaisant d’analyse du besoin et des éventuelles contre‐indications, la barrière linguistique peut constituer un motif de refus de la prestation.

Formation et champ de compétences

Pour exercer, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit être titulaire d’une formation d’un minimum de 300 heures et conforme au référentiel de compétences du métier. Ses titres professionnels doivent être tenus à la disposition de sa clientèle. Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être informe son client de la nature de sa formation, de sorte à éviter toute fausse représentation de son niveau de compétences ou de la nature de ses services. Si la santé du client l’exige, il·elle lui propose de consulter un professionnel de santé. Dans l’exercice de ses fonctions, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit tenir compte des limites de ses aptitudes, de ses connaissances ainsi que des moyens dont il·elle dispose. Il·elle ne doit pas, notamment, entreprendre des services pour lesquels il·elle n’est pas suffisamment préparé·e ou formé·e. À ce titre, il·elle est en droit de refuser des services n’entrant pas dans son domaine de compétences. il·elle peut demander que son client lui produise l’avis favorable ou les recommandations d’un professionnel de santé. Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être assure la mise à niveau de ses connaissances par un recours actif à la formation continue et à la veille professionnelle.

Confidentialité et secret professionnel

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être s’engage à respecter son devoir de confidentialité en tout ce qui concerne les informations obtenues ou confiées par son client. S’agissant des informations médicales qu’ il·elle a à connaître, ou qui lui sont confiées, il·elle est tenu par le secret professionnel. Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être organise son cabinet et l’accueil de ses clients de sorte à ce qu’il soit matériellement possible de respecter la confidentialité et le secret professionnel auxquels il·elle est tenu.

Indépendance professionnelle

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme, ou quelque raison que ce soit. Il·elle ne peut servir un autre but que la qualité de sa prestation de massage dans l’intérêt de son client. Il·elle se doit de refuser de créer ou subir toute situation de conflit d’intérêt entre son activité de massage et toute autre pratique, professionnelle, commerciale ou autre.

Interdiction des pratiques à caractère médical

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être veille à ne créer aucune confusion entre la nature de son activité et toute pratique à caractère médical. Il·elle doit s’abstenir de poser des diagnostics d’ordre médical ou de commenter les avis et conseils des professionnels de santé. Il·elle ne peut en aucun cas garantir, directement ou indirectement, la guérison d’une maladie, d’une blessure ou de toute pathologie, ou abuser de l’inexpérience, de l’ignorance, de la naïveté, de la vulnérabilité ou du mauvais état de santé de son client.

Interdiction des pratiques à caractère sexuel

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut en aucun cas proposer des services d’ordre sexuel ou de nature à créer la confusion entre massage et prestation sexuelle.

Interdiction des pratiques à caractère religieux ou sectaire

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être s’interdit tout prosélytisme et toute pratique à caractère religieux ou sectaire.

Massage des mineurs

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait accepter une prestation pour un mineur sans le consentement d’un parent concernant les modalités et limites du massage pratiqué. Si le parent le souhaite, il peut être présent durant la prestation.

Devoirs envers les clients

Confiance et transparence

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit établir une relation de confiance avec son client. Pour cela il·elle doit, notamment :
  • faire acte de transparence concernant ses techniques de massage bien‐être et fournir les explications nécessaires à leur bonne compréhension ;
  • conduire un entretien préalable au massage de sorte à identifier et respecter les besoins et attentes du client. En cette occasion, identifier les précautions d’usage et possibles contre‐indications ;
  • identifier et respecter les limites physiques, psychologiques et émotionnelles du client.

Libre choix et libre arbitre du client

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne doit en aucune façon porter atteinte au libre choix du client de faire appel à un autre professionnel de son choix. Il·elle ne doit pas inciter le client de façon pressante ou répétée à recourir à ses services. Il·elle doit par ailleurs exclure tout ce qui pourrait constituer une manipulation psychologique de son client, qu’elle soit volontaire ou non, ni le conduire à faire des choix de vie ou de comportement. Il·elle doit s’abstenir d’intervenir dans les affaires personnelles du client sur des sujets qui ne relèvent pas de sa compétence professionnelle.

Environnement de travail

Quel que soit le lieu où il exerce, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit s’assurer que soient respectées les conditions indispensables à la qualité de sa prestation, à l’application des règles d’hygiène et au respect de la pudeur de son client.

Hygiène et sécurité sanitaire

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être met en œuvre des protocoles et techniques en mesure de garantir l’hygiène et la sécurité sanitaire de sa clientèle. Il·elle exerce dans le strict respect des standards professionnels et applique les mesures édictées par les pouvoirs publics. Il·elle peut refuser une prestation pour un client qui ne respecterait pas les règles.

Respect de la pudeur du client

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit identifier et respecter les représentations et besoins pudiques de son client. Il·elle veille à ne pas faire pression sur celui‐ci. Il·elle organise des modalités d’accueil, d’installation et de départ conçus de sorte à préserver l’intimité du client. Quelle que soit la technique de massage qu’il·elle utilise, il·elle doit être en mesure de proposer une graduation de méthodes et outils de gestion de la pudeur adaptés aux attentes spécifiques de chaque client. En réciprocité, un client ne saurait imposer sa propre représentation de la pudeur à son masseur bien‐être, qui peut alors refuser de pratiquer la prestation.

Droit de refus

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être est tenu d’accueillir toute personne, sans distinction et conformément à son offre de massages. Il·elle est cependant en droit de refuser des prestations, ou toute situation, portant atteinte à son éthique et son intégrité physique et psychologique. Et notamment dans les cas suivants :
  • contrindication, ou suspicion de contrindication, pour la santé du client ;
  • perte de confiance manifeste de la part du client ;
  • incitation de la part du client à l’accomplissement d’actes illégaux, injustes ou frauduleux ;
  • non respect des bonnes pratiques sanitaires et d’hygiène ;
  • harcèlement, abus sexuel, et toutes sortes de violence psychologique, verbale ou physique de la part du client ;
  • si le client est sous l’effet de l’alcool, d’une drogue ou de toute substance illicite.

Exercice de la profession de masseur·se, praticien·ne en massages bien‐être

Responsabilité professionnelle

Pour exercer, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être se doit de souscrire une assurance responsabilité civile et professionnelle couvrant, y compris, les éventuelles conséquences de ses gestes professionnels pour la santé du client.

Cumul avec une ou plusieurs autres activités

La pluriactivité est autorisée à le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être, sous réserve du respect des principes qui suivent :
  • le présent code de déontologie s’applique à l’activité de massage, à charge pour le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être de respecter par ailleurs les réglementations et éthiques propres à ses autres activités ;
  • en cas de cumul avec une profession de santé, il·elle doit veiller à caractériser la nature de ses offres en distinguant clairement celles qui relèvent, ou non, de la thérapie ;
  • en cas de cumul avec une profession de médecine douce ou de santé holistique, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit veiller à caractériser ses offres de sorte à ne créer aucune confusion ou ambiguïté quant au caractère non thérapeutique de sa pratique de massage ;
  • en cas de cumul avec une profession de coaching, de développement personnel ou d’accompagnement psychologique, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit veiller à ce qu’il n’y ait pas altération du libre choix du client à recourir à ses prestations de massage.
Dans tous les autres cas, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit veiller à éviter toute confusion ou amalgame entre ses prestations de massage et ses autres activités, de sorte à préserver la qualité des activités de massage, à individualiser le périmètre de ses responsabilités de masseur·se et à éviter toute situation de confusion quant à la nature de la prestation vendue.

Relations avec les professionnels de santé

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit s’abstenir de commenter ou critiquer les avis et conseils des professionnels de la santé. De même, il·elle s’interdit de donner des conseils sur les médicaments prescrits par des professionnels de la santé.

Conflits d’intérêts

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit préserver en tout temps son indépendance et éviter toute situation où il·elle serait en conflit d’intérêts, notamment dans la délivrance de conseils et la recommandation de produits.

Honoraires

Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit afficher ses tarifs en faisant en sorte qu’il ne puisse y avoir aucune ambiguïté quant à la nature des prestations, leur durée et leur prix, y compris leurs conditions d’annulation.

Publicité loyale et non concurrence

L’action commerciale et la publicité pratiquées par le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait être mensongères, trompeuses, incomplètes ou susceptibles de créer la confusion et d’induire en erreur. Pour promouvoir et commercialiser ses activités, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être se doit d’utiliser des méthodes et arguments respectueux de ses confrères et de l’image de la profession. Il·elle s’interdit la publicité comparative et tout autre moyen comportant dénigrement ou dévalorisation des pratiques d’un autre masseur bien‐être ou d’une autre méthode de massage bien‐être.

Informatique et liberté ‐ RGPD

Les outils de gestion de la relation clients et de communication auprès de la clientèle, manuels comme informatiques, doivent être conformes aux normes sur la gestion des fichiers nominatifs de données et au règlement général sur la protection des données.

Activité salariée et sous‐traitance

Lorqu’il·elle exerce son activité à titre salarié, comme sous‐traitant, ou tout autre posture susceptible de créer un lien de subordination, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne saurait renoncer aux obligations du présent code de déontologie. Il en est de même pour son employeur ou donneur d’ordre, qui doit créer des conditions d’exercice permettant le respect des obligations du présent code de déontologie.

Geoffrey  Morelle

Praticien en Relation d’Aide par le Toucher®
✍️ Praticien psychocorporel
🤲 Masseur bien-être certifié FFMBE

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